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  1. Le syndrome de Vercingétorix :


    Deux Mille ans nous séparent de nos ancêtres, Mais Gaulois nous resterons toujours….Ils sont des centaines et des milliers à naviguer contre le courant celui du confort de l’agroalimentaire et du sans goût. Aux paysans qui élaborent des centaines de variétés de tomates en bio, aux ardennais qui relancent la dinde rouge (5), au paysan alsacien dont  les vaches   broutent à 600 mètres d’altitudes des pensées sauvages omis des produits chimiques (2). La barbe au vent, la verve en bouche : le «  je n’aime pas les cons revient souvent en mémoire ».  Ses nouveaux robins des bois de tout bord de toute tribu sont un patrimoine du goût.  Dans ma vie, j’ai rencontré des vignerons tels que Claude Courtois, Olivier Cousin et consort. Rebelles dans l’âme, à l’un on a arraché ses syrah plantés en Sologne (3) à l’autre l’administration a fait un procès depuis des années afin de lui faire payer Taxe obligatoire volontaire. Leurs  vins sont issus de l’agriculture biologique aussi bien dans les sols que dans la bouteille. Les intrants sont interdits…tout simplement.

    Olivier Cousin et son cheval www.vinpur.com

     Les sirènes abstèmes  détournant les jeunes du monde du vin sont nombreuses : le coca et l’agro-alimentaire en font partie. Selon www.œnologie.fr, la consommation du vin a été divisé par 3 en 50 ans (28 % de non consommateur chez les hommes et 45 % chez les femmes)  . Que l’on soit artisans ou industriels vignerons , conventionnels ou bios, les différentes tribus doivent se fédérer pour contrer nos ennemis. L’éducation du goût permet un accès au vin mais aussi une approche pour la bonne alimentation. La conséquence est une santé solide, j’en suis la preuve vivante.  Hyprocrate disait « une bonne alimentation est la première médecine ».Pour moi, Le vin est son fil conducteur.
    Fin janvier eu lieu Millésime bio à Montpelier. Au début des années 2000, ce salon réunissait 100 vignerons et quelques illuminés dégustateurs comme ma personne sillonnait les rangés désertes. Depuis 4 ans , il est à Montpelier, 500 vignerons sont présents et 3600 (chiffres wine paper) professionnels se soumettent au jeu de la dégustation.

    coucher de vignes bio www.vinpur.com

    Thierry Julien président  de l’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du Languedoc-Roussillon (AIVB-LR) et organisatrice du salon Millésime Bio, fut interrogé par Wine paper.
    selon Monsieur Julien , il n’y a dans ce salon que « des vins bios » or l’appellation vin bio n’existe pas (5) encore (c’est issu de l’agriculture biologique. Le vigneron peut levurer, acidifier  chaptaliser….). Les discussions pour un cahier des charges patinent depuis des années. Et toujours pour ce monsieur, le vin nature n’est pas bon. Serait-ce sa langue qui aurait fourché où son cerveau qui aurait déconnecté. A millésime bio, depuis des années Jean-Pierre Frick Alsacien (peut-être  le meilleur vinificateur,  sans ajout de soufre de France) présente ses vins à Millésime bio. Son domaine en biodynamie est certifié depuis des années.
    Que monsieur Michel Bettane affirme dans « 3 étoiles »   que les bordeaux vinifiant en levures sélectionnées de laboratoire ne sont pas standardisés je l’accepte. En effet, nous prônons deux mondes différents. Mais que monsieur Julien (président de l’association interprofessionnelle des vins biologique du Languedoc) affirme que les vins natures n’existent pas …c’est tout simplement une insulte. En effet, une association l’AVN (association des vins naturels www.lesvinsnaturels.org) est présente depuis quelques années. Sur 60 vignerons, les trois quarts sont issus de l’agriculture biologique. Ils se référent à une chartre de vinification interdisant les intrants et en limitant le soufre.
    Il y a environ deux mille ans, Alésia fut une défaite faute d’une fédération de l’ensemble des tribus gauloises. Actuellement, beaucoup de français n’ont jamais gouté le vin. Voyez-vous une « fédération »nationale (prise de conscience communes de différentes parties telles que artisans vignerons, industriels viticoles, vignerons conventionnels ou bios )afin d’endiguer l’alcoolisme et la perte de la consommation depuis des décennies. L’acte de mr Julien est le syndrome de Verxingétorix ou d’Alésia. Chaque tribu prêche pour ses intérêts  alors que pour gagner des parts de marchés  dans le monde viticole il faut être solidaire. Que vous soyez  de style spirituel ou buccal, notre pays est le premier producteur de vin du monde…mais seulement le 4 éme pays exportateur. Il faudra s’unir pour gagner…
    La sagesse est le fruit de l’expérience, l’expérience celui des bêtises. Monsieur Julien en a dit une très grosse. Je lui pardonne, car les guerres de clans font toujours reculer, jamais avancer.

    Jean-Charles Botte Février 2012

    vieilles vignes de pineau d'aunis www.vinpur.com

    NB : Selon Monsieur Julien, c’est un salon «  pour ne pas gagner de l’argent » (hors une table par vigneron vaut 1700€, et lorsqu’ils sont deux c’est 1500 € ht).


    1/www.ladinderouge.fr
    2/Ferme pensées sauvages Remspach 68610 Linthal
    3/Des écris retrouvés  confortaient que la syrahétaient cultivés  près d’Orléans il y a plusieurs siècles
    4/Vignerons de l’AVN  présents à Millésime Bio :
    -    Pierre Frick
    -    Château Saint-Anne
    -    Jacques Carroget avec les vignerons d’ancenis.


    5/ L'appellation vin bio n'existe pas actuellement mais seulement à partir du millésime  2012 lire "les vins bios". A noter que organic wine existe aux USA (10 ml de soufre total et autorisation de levurage)