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  1. Révolution

     Une  révolution en  France doit être en marche
    Premier producteur de vin en 2011, et 4 éme exportateur dans le monde, France ton vin est dans le rouge (livre de Christophe Juarez). Que doit-on faire ?
    Jean-Charles Botte by Lara www.vinpur.com
    La Mentalité  du monde viticole:

    Mes chers compatriotes français sont souvent arrogants et pensent tout connaître…Si nous voulons une viticulture forte, et un emblème redorée d’une industrie française en perte de vitesse pendant cette période de doute. La mentalité de nos professionnels du vin doivent changer sur plusieurs points.

     


    Les grandes instances viticoles :
    Ils doivent reconnaître que l’excès des produits chimiques ont dénaturé les vins français, ou plutôt standardisé nos vins (je pense surtout aux levures sélectionnées, même si certains journalistes tels david cobold ou Michel Bettane proclament l’inverse). Quelle est la notion de  terroir dans un vin ? Apprendre aux professionnels de vins de reconnaître les arômes chimiques dans les vins- lire mon ebook Repenser la dégustattion. 

    Les œnologues : créé dans les années 60 pour aider le vigneron, ce métier a dérivé dans l’œnologie additive et non dans une œnologie de conseil. Ce n’est pas de leur faute, c’est le courant « chimique » qui les a entrainés dans ce perpétuel engrenage qui ont rendu nos vins sensibles face à la concurrence.
    Les vignerons : On leur a beaucoup menti…sur les produits chimiques  et leurs conséquences (maladie, difficulté pour le départ de la fermentation en levures indigènes). Mais vous ne croyez pas que la base des vignerons est de savoir aussi bien déguster qu’un sommelier. Comment peut-on faire du vin sans savoir déguster ?

    Beaucoup de maladresse ont été commises, aurons-nous l’humilité nécessaire pour reconnaître nos erreurs et de changer notre fusil d’épaule. Il y a tellement de lobbying en jeu : (produits chimiques dans les vignes et dans le vin qui se comptent en milliards, métier d’œnologue)

    autour d'un verre Paris www.vinpur.com
    La définition du vin rétablit en France :
    Terroir, terroir nos amis les vignerons n’ont que cela à la bouche. Croyez-vous qu’une vigne désherbée, un vin levuré donne les arômes de terroir. Mais qu’est-ce les notes de terroir dans un vin ?  Comme le disait Henri Jayer, « dès que l'on introduit une levure étrangère au lieu, on commence à quitter le terroir ! »
    En 2009, les AOC sont devenues les AOP. Ce n’est plus Paris qui décide mais les groupements de vignerons. Des initiatives ont été notés (interdiction de la macération carbonique dans des appellations, interdictions de certains produits chimiques sur les vignes) et que dire de la cab de Anjou qui suit les nouveaux viticulteurs bios.
    Ne nous voilons pas la face, en France il y a des vins de terroirs qui ne sont plus des vins de terroirs. Il est important de mettre à plat cette notion
    -    La note de terroir dans un vin : elle est à la fois la complexité du vin au nez mais aussi la longue rétro-olfation (minéralité, zan, menthol épice) qui vous envahit la bouche. Elle est simplement obtenue par une agriculture bio (certifié ou non) et une vinification saine en levures indigènes.
       



    Le style buccal :
    Ce style est  le plus connu, le plus commercial, le plus compréhensible et le plus  servi dans le monde. Il doit être pris pour conquérir d’autres marchés et attirer des consommateurs de sodas.  Mon  utopie serait de ne pas les mettre dans les vins de terroirs (AOP), mais seulement dans les vins de France avec une étiquette très lisible et simple pour tous.


    Les vins spirituels :
    Ils représentent les vins de terroir. La marque de terroir est la rétro-olfaction minérale longue qui hante vos papilles pendant plusieurs minutes. C’est le résultat de la symbiose entre une agriculture saine sans désherbant (généralement en bio) et une vinification en levures indigènes. Les vins spirituels sont plus compliqués à déguster, certains sont plus compréhensible que d’autre. C’est un vin vivant, les levures indigènes et l’agriculture biologique donnent une force au vin. Cela gaze, cela ne peut être en phase à l’ouverture C’est pourquoi  il faut des inscriptions afin d’éduquer le consommateur : attention peut contenir du gaz carbonique, il suffit de le carafer.



    un  verre de blanc
    Le rôle de l’état :
    Je trouve que le vin est le vilain petit canard, grâce à la loi de claude Evain (l’anagramme d’evian). Est-ce que le soda et les friandises très sucrés de l’agroalimentaire (dans le collimateur des anti-obèses ) ont le même régime que le vin concernant la publicité. Je trouve que l’état est trop laxiste pour les produits agroalimentaires et trop ferme pour notre métier qui reste l’un des derniers fleurons de notre industrie. Il faut un rééquilibrage. Est-ce que un adolescent  éduqué dans son enfance par la mal bouffe et le soda sera un futur consommateur du vin ?


     L’antialcoolisme et l’éduction : un rôle à jouer

    , j’ai vu dans le  monde novembre 2011 une publicité contre l’antialcoolisme :   Rapahel Nadal prônant une consommation d’alcool éduquée et raisonnable. C’était sponsorisé par une grande marque.  Pourquoi nos grands groupes du vin ne font pas la même chose.
    En juin 2011, Challenge présenta les 50 riches vignerons de France. Pourquoi, ces riches ne font pas une association afin d’éduquer les jeunes de 18/20 ans au vin dans les lycées, et écoles supérieures afin de les éduquer aux vins mais aussi à une consommation modérée. Au Quebec, l’éducation pour l’alcool marche : ils boivent du vin mais sont moins dans les vignes du seigneur (rvf 2010). L'ANPAA  doit prévenir que guérir et se changer en educ'alcool. Alain Juppé maire de Bordeaux a été fait ambassadeur d'educ'alcool. Pourquoi ce politicien ne fait pas pression sur l'ANPAA pour le transformer en Educ'alcool.


    Une appellation vin nature :
    L’appellation vin bio donne l’ouverture à l’industriel (lire mon article les vins bios). Il est nécessaire dans quelques années une appellation vin nature voit le jour. Un apprenti œnologue ou vigneron apprend à chaptaliser, à soufrer et à utiliser d’autres intrants. Pourquoi, ils n’apprendraient pas l’inverse. . Pourquoi ne pas surfer sur cette vague ?


    Conclusion :

    La guerre de clans et de clocher doit suffire. Une fédération entre industriels,  conventionnels, artisans, natures doit se créer afin de booster notre viticulture. C’est l’un des derniers fleurons de notre industrie. Ne la gâchons pas.

    JC Botte de vinpur.com 2011 et 2015

    Mes ebooks  : Repenser à la dégustation        Sommelier : ma vie,  ma passion